Avant de lancer officiellement les appels d’offres de blocs pétroliers et gaziers, le ministre des Hydrocarbures a voulu échanger avec certains de ses homologues du continent qui ont réussi à faire un bond de géant dans le domaine grâce à une production de plus accrue de leurs ressources pétrolières et aujourd’hui mieux positionnés.
C’est dans ce cadre que le patron des Hydrocarbures congolais séjourne en Guinée équatoriale, réputée parmi les pays d’Afrique centrale qui ont fait des exploits dans la production de son pétrole.
Sur place, Didier Budimbu, accompagné des acteurs économiques et des experts du ministère des Hydrocarbures, a pris langue avec son homologue équatoguinéen, Gabriel Obiang Nguema Lima.
Le pays de Felix Tshisekedi doit quitter sa phase actuelle qui n’est pas enviable avec environ 4,5% de production de sa réserve pétrolière, c’est le souhait du ministre des Hydrocarbures.
Après une séance de travail avec le patron du pétrole et gaz équatoguinéen, Didier Budimbu a visité les installations pétrolières de ce pays.
Le ministre profitera de l’occasion pour comprendre la politique que certains pays africains classés dans le top 10 des pays producteurs de pétrole en Afrique, ont utilisée pour que la RDC puisse emprunter la même voie.
Après la séance de travail et la visite de certaines installations pétrolière et gazière, son hôte lui a fait don de quelques présents. Parmi lesquels, un petit ouvrage qui relate les prouesses et performantes de la Guinée Équatoriale.
Il importe de rappeler que le pays d’Obiang Nguema avec comme seule richesse de base le pétrole, est bien présent dans le top 10 des pays producteurs du brut avec une production journalière d’environ 206 000 barils/jour, occupant la 7e position en Afrique.
Faisant également partie des pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs du pétrole) réunissant aujourd’hui 13 pays : l’Algérie, l’Angola, l’Arabie Saoudite, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, les Émirats arabes unis et le Venezuela.
L’objectif principal pour les autorités congolaises est que la RDC qui n’en est qu’à 25 000 barils/jour redouble sa production actuelle au regard de ses potentialités.
En échange de bons procédés en signe de réciprocité, le ministre Didier Budimbu a remis aussi quelques cadeaux à son hôte, question de consolider la coopération pour que la RDC ne reste pas à la traîne.
Bien d’autres questions d’intérêt commun étaient au cœur des échanges entre les deux ministres. Didier Budimbu entend faire de la RDC une grande référence économique d’Afrique grâce à ses potentialités pétrolières et gazières. C’est ainsi qu’il ne cesse de déployer des efforts considérables afin de mettre en place des stratégies adéquates dans l’objectif d’attirer davantage d’investisseurs qui permettront à la RDC d’occuper une place de choix dans le top 5 des des pays producteurs de l’or noir et du gaz en Afrique.
Rachel Kitsita
