Le ministre de l’Intégration régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu, a présidé, ce vendredi 29 avril 2022, à Kinshasa, les travaux de la deuxième session extraordinaire du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX).
Dans son allocution, ce membre du gouvernement Sama Lukonde a indiqué que ces travaux se tiennent dans un contexte préoccupant en matière de paix, de sécurité et stabilité dans la sous-région avec, notamment des crises électorales, des rébellions armées, la montée du terrorisme, ainsi que des conflits intercommunautaires.
Face à ces multiples dangers qui guettent l’Afrique centrale, Didier Mazenga a lancé un appel à la transformation profonde du COPAX afin de pouvoir l’adapter au contexte de l’heure et ainsi, le rendre le plus efficace.
À cet effet, le ministre de l’Intégration régionale a martelé sur le fait que la sous-région devrait se doter des capacités requises pour faire face aux défis de la paix et de la sécurité auxquels elle est confrontée et a promis, par ailleurs, la contribution de son pays, la République démocratique du Congo, dans ce vaste chantier.
Pour sa part, le président de la Commission de la CEEAC (Communauté des États économiques d’Afrique centrale), Gilberto Da Pliedade Verissimo, a interpellé le Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la situation des déplacés de guerres dans la sous-région.
Trois points ont été examinés au cours de ces travaux d’une seule journée : à savoir : la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, l’opérationnalisation du Comité des sages de la CEEAC, ainsi que l’opérationnalisation et le renforcement des instruments de mise en œuvre du COPAX pour ainsi renforcer les capacités des membres aux règlements et à la gestion des conflits.
Soulignons que ces travaux vont se dérouler en présence des ministres de la Coopération régionale ainsi que des officiers généraux de la Police ainsi que de l’armée des pays membres de la CEEAC, dont la présidence en exercice est assurée par le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi.
Yan Ekutshu