Dans un message posté sur son compte twitter, le jeudi 16 juin 2022, le prix Nobel de la paix 2018 a rejeté la démarche relative au déploiement en RDC d’une force mixte des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Selon le Dr. Mukwenge, cela « risque d’aggraver la situation ». A l’en croire, les pays sollicités pour la restauration de la paix à l’Est sont eux-mêmes responsable de la crise.
« Le déploiement dans l’Est de la RDC d’une force régionale composée des pays à la base de la déstabilisation, d’atrocités et du pillage de nos ressources n’apportera ni la stabilité ni la paix et risque d’aggraver la situation », a-t-il écrit.
Ne croyant pas à la bonne foi de pays de l’Afrique de l’Est, couramment cités dans le regain de violence à l’Est de la RDC, « l’homme qui répare les femmes » estime que les problèmes sécuritaires à l’Est ne trouveront de solution qu’à travers des mesures réformatrices qui s’imposent au sein des services de sécurité tels que les FARDC, la PNC et l’ANR.
Le dimanche 12 juin, alors qu’il recevait le couple royal de Belgique à son enceinte de Panzi, le gynécologue a nommément cité le Rwanda d’être derrière le M23. Il appelait la communauté internationale à s’approprier ce conflit, comme c’est le cas de l’agression russe en Ukraine.
Il sied de rappeler qu’en novembre dernier, le prix Nobel de la paix avait désapprouvé l’entrée des troupes ougandaises et rwandaises pour coopérer avec les FARDC, dans la traque des groupes armés étrangers.
Rachel Kitsita
