Les affrontements entre les FARDC et le mouvement rebelle M23 soutenu par le Rwanda, ont été abordés au cours de la conférence de presse de la MONUSCO, ce mercredi 15 juin 2022, à Kinshasa.
D’après le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant colonel Harvey Frédéric, le M23 fait face aux Forces armées congolaises beaucoup plus aguerries qu’il y a près de 10 ans.
« Le parallèle entre le M23 de 2012 ou 2013 et le M23 d’aujourd’hui et les conflits qui en découlent ne doivent pas être faits facilement. On n’est pas en 2013 et le rapport de force ne sont pas les mêmes ainsi que la situation. Le M23 a déjà été défait militairement, il n’est plus l’ombre de ce qu’il a été à l’époque. Actuellement, le M23 fait face aux forces armées de la République démocratique du Congo beaucoup plus aguerries et qui ont beaucoup plus de capacités et cette volonté de reprendre le contrôle du territoire et l’intégrité du territoire de la RDC », a-t-il dit.
S’agissant de la reconnaissance par la MONUSCO de l’appui Rwandais au M23, le porte-parole militaire de la MONUSCO a laissé entendre que des mécanismes appropriés existent pour ce faire.
« Il n’appartient pas aux militaires de commencer à réveiller les Nations qui font partie de la communauté des États membres de l’Afrique centrale, il y a des mécanismes qui existent au sein de ces conseils pour vérifier les allégations. Moi, je m’en tiens aux faits et nous la force, de la MONUSCO, n’avons pas pû établir, par nos moyens, des preuves qu’il y ait cet appui là », a soutenu le lieutenant colonel Harvey Frédéric.
En outre, le porte-parole militaire de la MONUSCO a fait savoir qu’il n’y a pas coalition entre les FARDC et les FDLR pour combattre le M23.
Face à cette situation de guerre dans l’Est, la cheffe de la MONUSCO préconise un dialogue intercommunautaire élargi dans chaque territoire et province de la RDC, pour examiner les causes profondes de la crise dans l’Est.
Moloway Jäel
