À son arrivée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, ce vendredi 15 juillet 2022, le numéro un de la chambre haute du Parlement, qui a en partance pour Bukavu, au Sud-Kivu, a réitéré son soutien aux forces armées de la RD Congo engagées au front pour le retour de la paix dans l’Est.
Il a, cependant, dénoncé ce quil qualifie de complot de la communauté internationale dans la persistance de la guerre en RD Congo.
« La communauté internationale nous a déçu dernièrement lors du Conseil de sécurité, lorsqu’on n’a pas voulu lever l’embargo sur l’acquisition des armes par la RDC. Je pense que tout est claire, que le complot est total. Voilà pourquoi nous devons nous assumer. Nous nous posons même la question de savoir si ça vaut la peine de continuer à garder la MONUSCO sur notre territoire, 20 mille personnes qui sont là depuis plus de 22 ans et on n’a pas la paix. Je pense qu’il est grand temps que nous-mêmes nous puissions nous assumer », a déclaré le professeur Bahati Lukwebo.
Et de poursuivre : « La plus grande arme est notre détermination, la détermination de la population et de notre jeunesse. Je sais qu’avec cet esprit là, avec un élan de solidarité, patriotisme et combativité nous allons vaincre l’ennemi et toute sorte d’armes quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte« .
Le président du Sénat a, par la meme occasion, lancé un appel aux jeunes congolais à s’enroler dans l’armée « pour pacifier une fois pour tout le pays ».
La situation sécuritaire demeure volatile dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri et ce, malgré l’état de siège décrété depuis le mois de mai 2021 par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Au Nord-Kivu, le groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, d’après le gouvernement congolais, s’affronte avec les FARDC dans le territoire de Rutshuru.
Fidèle Kitsa à Goma