Le ministres des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a, devant la presse ce mardi 26 juillet, éclairé toutes les zones d’ombres autour du processus d’appels d’offres des blocs pétroliers et gaziers dont le lancement est prévu le 28 juillet prochain.
Face aux déclarations de plusieurs organisations sur la menace environnementale que revêtirait ce processus d’appels d’offres, le membre du gouvernement a précisé que la démarche de la RDC n’est pas de détruire la planète. Didier Budimbu a dénoncé à cet effet une campagne de mauvaise augure contre Kinshasa.
« L’option que nous avons prise, c’est celui de permettre à la population congolaise de vivre au quotidien, à travers son économie. Des ONGs ne peuvent pas dicter à un pays souverain la marche à suivre. (…) C’est une campagne qu’on est en train de subir. Mais quand on a de telles ressources, ce n’est pas pour qu’on s’en serve comme ornement mais pour que cela puisse servir notre pays, notre économie », a dit Didier Budimbu.
A en croire le membre du gouvernement Sama Lukonde, point n’est question pour la RDC d’abandonner ce processus qui permettrait de maximiser les recettes et améliorer les conditions de vie de la population.
« Nous n’avons pas l’intention de baisser les bras ou de laisser tomber la vision du chef de l’État qui est d’améliorer les conditions de vie de nos populations. Pour y arriver, nous avons besoin d’argent. L’idée de lancer les appels d’offres ou d’exploiter nos ressources pétrolières n’est pas d’embêter le monde ou de détruire la planète. Le congolais a besoin de vivre de ses ressources », a-t-il souligné.
Il a par ailleurs appelé les investisseurs à participer massivement dans ce processus d’appels d’offres pour les droits d’hydrocarbures dans 27 blocs pétroliers et trois gaziers.
Plusieurs organisations non gouvernementales appellent les investisseurs à s’abstenir du processus d’appels d’offres organisé en RDC afin de protéger la biodiversité.
Corneille Lubaki