La Fondation Pakadjuma Résilience a remis, le samedi 09 juillet dernier, à des femmes du quartier Pakadjuma situé dans la commune de Limete, à Kinshasa, des brevets sanctionnant la formation gratuite en alphabétisation fonctionnelle, économie domestique et éducation sexuelle.
L’objectif poursuivi par cette Fondation est de changer le narratif dans cette partie de la capitale mal réputée. À cette occasion, cette Fondation a également lancé la campagne « Eko simba kaka ».
Selon Eliane Kibubi, cette formation des femmes de pakadjuma a duré une année.
« Nous avons commencé avec 2, 3 femmes et nous avons travaillé avec 120 femmes et aujourd’hui, plus de 60 femmes bénéficient de leurs brevets de formation. Nous avons travaillé sur l’alphabétisation fonctionnelle, cela consistait à apprendre à lire. Elles ont aussi bénéficié de l’économie ménagère, avec le peu de moyens que nous avons, nous avons remis quelque chose à ces femmes pour commencer à vendre grâce à cette formation sur l’économie ménagère, car ce sont les femmes qui sont les principales gestionnaires des foyers. Elles ont aussi bénéficié de la formation en santé sexuelle. Il s’agissait du planning familial et comment se prendre soin pendant sa période des menstrues », a-t-elle déclaré.
Présente à cette cérémonie, Tina Salama, porte-parole adjointe du chef de l’État, a promis d’être la porte-voix des habitants de Pakadjuma.
« Moi, c’est avec beaucoup de plaisir que je suis venue ici et je vois des mamans âgées, des jeunes filles qui retournent au banc de l’école pour apprendre l’alphabet et aujourd’hui elles savent écrire comme elles l’ont témoignagé, c’est vraiment très bien. Cette volonté de vouloir changer l’histoire de ce lieu, comme ce sont des associations privées qui leur viennent en aide, nous, qui pouvons remonter le message à l’autorité suprême, nous allons porter leurs voix un peu plus loin pour changer l’histoire de Pakadjuma à Kinshasa », a-t-elle promis.
La Fondation Pakadjuma Résilience a comme vision d’assister, accompagner les femmes qui habitent les bidonvilles de Kinshasa, notamment Pakadjuma réputée pour le commerce de sexe.
Moloway Jäel