La problématique liée au budget octroyé aux différentes communes par la ville de Kinshasa, en RDC, pour leur fonctionnement demeure une des préoccupations majeures des études menées par les Comités locaux de gouvernance participative (CLGP) qui est une organisation de la société civile.
C’est dans cette optique que les membres de cette structure mise en place par la Commission épiscopale Justice et paix de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo, ndlr) ont tenu une conférence de presse, jeudi 14 juillet 2022, au Centre Lindonge dans la capitale congolaise, pour présenter les résultats de leurs analyses sociales effectuées dans 5 différentes communes de Kinshasa, à savoir : Matete, N’djili, N’sele, Kalamu et Gombe.
Il ressort de ces analyses une faible réalisation des besoins prioritaires de la population. Cela, notamment à cause de l’insuffisance des recettes au niveau des communes.
Pour pallier cette situation, les Comités locaux de gouvernance participative recommandent à la ville de Kinshasa et au gouvernement central notamment :
- De rétrocéder régulièrement les 40% des recettes dues aux communes ;
- De respecter la nomenclature des taxes et des redevances légales qui reviennent aux communes ;
- De rétrocéder à la province de Kinshasa les 40% des recettes exigées par la constitution.
Dans la foulée, cette structure a aussi invité les bourgmestres à faire montre d’une volonté politique pour mettre en œuvre le budget participatif.
Notons qu’après les 5 premières communes choisies, les initiateurs de ce projet financé par le Pays-Bas, comptent étendre ce processus dans les autres communes de la capitale congolaise.
Mechack Wabeno