Au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 12 juillet 2022, Me Gerard Kabemba, avocat conseil de Me Dorothée Madiya, a fait des révélations, pour le moins « scandaleuses », au sujet de sa cliente victime « d’une escroquerie » de la part de Me Pascal Beveraggi, ancien PCA de NM Miningb
« Me Dorothée Madiya était conseil d’une société Minière NM Mining SA (entre la période de 2016 à 2020). Après chaque exercice, elle établissait les notes d’honoraires pour paiement. A cette époque, c’est M. Pascal Beveraggi qui en était le PCA. A l’Insu de ma cliente, le PCA falsifiat le document en changeant les notes honoraires en imitant la signature », a dit Me Kabemba Gerard l’avocat Consiel de Me Madiya.
Selon l’avocat de Me Dorothée Madiya, Pascal Beveraggi a profité de plus de 5 millions de dollars américains dans le dos de sa cliente.
« Me Madiya envoie les notes et Me Beveraggi prenez toujours le soin de les modifier, pendant plus de 3 ans, et ce qui fait une affaire de plus de 5 millions $. La facture que j’ai sous la main fait état de 5400$ comme note honoraire de Me Madiya, l’entreprise avait décaissé plus de 260 mille », a t-il indiqué.
Comment l’information est-elle rendue publique, alors qu’elle était gardée dans un circuit privé ?
« Aujourd’hui la gestion de la société NB Mining est assurée par un autre actionnaire, c’est de là qu’est sortie l’information et nous avons toutes les factures, nous avons les preuves parce qu’aujourd’hui on demande à ma cliente de payer la TVV étant donné qu’on lui attribue un montant qu’elle n’a jamais touché », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre: « selon certaines indiscrétions, il avait quitté Lubumbashi pour Kinshasa, et de kinshasa Monsieur Beveraggi s’est volatilisé en complicité avec certaines autorités. Nous avons porté cette affaire au niveau du CENAREF où nous nous sommes rendus compte que M. Pascal a aussi d’autres dossiers sales ».
Soulignant qu’aux dernières nouvelles Pascal Beveraggi serait encore à Kinshasa, Me Gerard Kabemba dit que sa cliente n’attend que réparation pour les préjudices causées.
Rachel Kitsita
