Des associations féminines congolaises apportent leur soutien à Éliane Botembe, une fillette de 10 ans, sauvagement poignardée sur tout le corps, par le bailleur de son père.
Dans une déclaration faite lundi 22 août 2022 à Kinshasa, ces organisations féminines notamment l’association Sofepadi, (Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral), AFEAC (Association des femmes avocates de la RDC) et l’ONG Chari Congo, demandent à la justice congolaise de dire le droit afin de punir et corriger ce présume criminel.
« Nous, organisations féminines congolaises suivons avec attention particulière et soutenue l’affaire Éliane Botembe. Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte de violence et de cruauté commis sur la personne d’un enfant. Confiantes en la justice congolaise et aux autorités judiciaires, nous appelons à l’application stricte de la loi pénale afin de punir et de corriger ce présumé criminel hors pair, qui s’en est pris à un enfant sans défense », rapporte cette déclaration lue par Me Dora Zaki Mujinga, membre de l’AFEAC.
Ces organisations féminines remercient les ministres de la Justice et de la Santé qui, selon elles, n’ont ménagé aucun effort pour que la justice se mobilise dans ce dossier et que la victime bénéficie des soins de santé appropriés.
Pour rappel, Éliane Botembe a été poignardée sauvagement, le 13 juillet 2022, à Ngiri-Ngiri, une des communes de Kinshasa, par un monsieur âgé de 48 ans dénommé Bokungu Mbilia, bailleur de son père.
Elysée Mafu