Le Fond des nations unies pour la population (UNFPA) a formé 40 membres du groupe de travail « Santé sexuelle et reproductive nationale » dans la ville de Mbaza Ngungu au Kongo Central sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) en situation de crise humanitaire.
Cette formation qui a eu lieu du 08 au 12 août, avait pour objectif : le renforcement des capacités dans l’amélioration des interventions en santé sexuelle et reproductive en situation de crise.
La finalité étant de permzttre aux participants d’être en mesure de :
- Apporter leur appui technique aux provinces pour l’intégration de dispositif minimum d’urgence dans les réponses aux crises humanitaires.
- Contribuer à l’élaboration d’un plan national de contingence santé sexuelle et reproductive au niveau national
- Améliorer la qualité de service de santé de reproduction offerte aux populations en situation de crise humanitaire.
D’après l’UNFPA, environ 19, 6 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire dont plus de la moitié qui sont des femmes et filles en âge de procréer sont exposées à des violences sexuelles et à un risque accru de morbidité et de mortalité dû à un manque d’accès à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité.
À en croire cette agence des nations unies, la santé sexuelle et reproductive en RDC est souvent oubliée ou reléguée en second rang lors de la gestion d’autres maladies telles que le choléra, rougeole, fièvre jaune, Ebola et la COVID-19.
Face à la situation des crises humanitaires, certaines femmes et adolescents sont exacerbées par l’absence d’accès à des services de santé sexuelle et reproductive, ce qui fait que la RDC continue de faire faire face à des besoins humanitaires pressant à cause des crises chroniques.
Moloway Jäel