L’Académie de Beaux-Arts a lancé, ce jeudi, un atelier sur la vulgarisation du système LMD (Licence, master, doctorat, ndlr) en République démocratique du Congo.
Ces acisses vont se dérouler durant deux jours, soit du 11 au 12 août prochain, sous le thème : “Enseigner et évaluer autrement”. Elles visent à amener le corps académique à mieux appréhender le système LMD qui fait ses débuts au sein de cet alma mater.
Dans son mot, le directeur général d’ABA, Henry Kalama, n’a pas manqué d’apprécier ce nouveau système qui, au-delà d’être un facteur rénovateur, engage un véritable changement.
“Nous pensons qu’il est important de repenser notre système éducatif et de nous interroger sur le type d’hommes que nous formons, de ses capacités réelles à trouver des solutions aux différents problèmes de la société locale et universelle. Le LMD apporte un véritable changement de paradigme. Dans la configuration actuelle, nous devons désormais nous habituer à un lexique différent de celui de l’autre fois. Ainsi les enseignements tels qu’organisés, sont répartis en deux filières d’études et non plus en deux sections comme l’autre fois : les arts plastiques et les arts graphiques », a-t-il précisé.
Du côté de la Commission permanente des études (CPE), l’on pense que ces travaux sont un moyen de renforcement des capacités du corps scientifique pour mieux vulgariser ce système.
“C’est un plaisir pour nous membre de la CPE d’être invité aujourd’hui par votre DG et Comité de gestion pour vous offrir cette formation très pertinente sur le LMD, dont l’objectif est de répondre à un impératif qui tient à cœur, lequel ? Bien-sûr, celui de renforcer vos compétences sur les pratiques pédagogiques et circulaires innovantes selon système LMD”, a affirmé le professeur Tingu yaba nzolameso, secrétaire permanent de la Commission permanente des études.
Notons, par ailleurs, que ce rassemblement des scientifiques notamment des enseignants, assistants et chefs de travaux va se clôturer le vendredi 12 août prochain.
Naomi Masanga
