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Lutte contre l’insécurité dans l’Est : Le Centre propose « la division par 3 des émoluments des membres des institutions » pour économiser 200 millions $

Au cours d’une conférence de presse ce lundi 22 août, le regroupement politique « Le Centre » de Germain Kambinga a proposé un Plan de « salut » pour sortir la République démocratique du Congo de la crise sécuritaire et politique.

Pour le centre, l’agression rwandaise, par M23 interposé, constitue une menace « grave et directe » pour l’avenir de la RDC comme nation. Pour ce faire, les congolais, a-t-il ajouté, doivent parler d’une même voix pour déjouer toutes ces attaques.

« Il nous faut, au préalable, nous accorder sur ce qui est essentiel pour nous tous car, comment un pays divisé peut-il faire front fasse à l’ennemi ? Comment un pays divisé peut-il lutter contre un adversaire méthodique et déterminé ? », s’est interrogé Le Centre.

Pour parvenir à un consensus national sur les questions institutionnelles politiques en vue de lutter en un front commun contre l’insécurité, Le Centre a proposé notamment, dans son cahier de charges : « la réduction par une division par trois des émoluments des animateurs et membres des institutions (Parlement, Gouvernement, Présidence de la République, Pouvoir Judiciaire) » pour économiser 200 millions de dollars américains.

Germain Kambinga en a appelé également à :

  • La mise en œuvre d’une politique d’ouverture du chef de l’Etat en vue de renforcer la cohésion nationale en cette période de guerre ;
  • La tenue des états généraux des services de sécurité intérieure en vue d’une part, de renforcer leurs capacités opérationnelles et d’autre part, pour revoir les protocoles d’actions de ces derniers dans un environnement démocratique ;
  • La libération de tous les détenus qui ont été interpellés pour l’expression radicale de certaines opinions et retour vers des procédures plus conformes à nos lois ;
  • Le réaménagement des bureaux des deux chambres du Parlement afin de réintégrer dans le processus institutionnel, tous les élus des camps politiques qui en contestent la légitimité et ;
  • Le renforcement du bureau de la CENI par les forces politiques absentes, sans remise en cause de son président, monsieur Denis Kadima, dont l’expertise internationale reconnue est un gage, dans des conditions optimales, d’un processus électoral de qualité.

Josué Bengbazo

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