La première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a lancé, à Kinshasa, le 11 août 2022, les travaux de validation de l’avant-projet de loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes en République démocratique du Congo.
Les participants aux travaux ont mis l’accent sur l’analyse des inputs pouvant garnir cet avant-projet de loi afin de lui épargner d’une profonde refonte dans son parcours jusqu’à sa promulgation.
Prenant la parole, la première dame de la RDC a félicité les membres de la Commission ad hoc et les experts qui travaillent sans relâche pour la mise en place de la loi sur les réparations mais aussi de l’organe qui procédera concrètement aux réparations.
»Je félicite les membres de la Commission et les experts qui travaillent d’arrache-pied pour la mise en place de la loi sur les réparations mais aussi de l’organe qui procédera concrètement aux réparations. Il nous faut redoubler les efforts, car le développement du pays en dépend », a fait savoir l’épouse du chef de l’État.
Il sied de préciser que cette séance de travail fait suite aux travaux de rédaction de cet avant-projet de loi, réalisées par la Commission ad-hoc multisectorielle et inclusive instituée en mars dernier par le cabinet du président de la République pour étudier et assurer le suivi des questions relatives à l’implémentation du Fonds national de réparation ainsi que celles liées à la politique nationale de réparation. La Commission, qui comporte en son sein notamment des survivantes de violences sexuelles, a également produit un premier livrable portant sur le projet de décret de création dudit Fonds en tant qu’établissement public et l’a soumis au gouvernement.
Pour rappel, la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, proclamée championne de la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits par les Nations-Unies, a fait de la lutte contre les VBG son cheval de bataille.
Rachel Kitsita