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Conflit Téké-Yaka : L’Assemblée nationale redoute l’implication « d’une main extérieure »

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a procédé, ce jeudi 15 septembre 2022, à l’ouverture de la session ordinaire de septembre. Une session essentiellement budgétaire.

Le speaker de la chambre basse du Parlement a, dans son discours, déploré les actes de violence et de barbarie occasionnant des tueries massives à la suite du conflit Téké-Yaka dans la province du Maï-Ndombe.

En conséquence, Christophe Mboso a invité le gouvernement à mettre fin à cette violence qui, selon lui, prend les allures d’une guerre de tranchée ethnique. Par ailleurs, il a appelé l’exécutif national à identifier les auteurs, vu le mode opératoire prétendument utilisé par les deux
populations concernées.

« Il y a lieu de craindre l’implication d’une main
extérieure »,
a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Le peuple Téké et le peuple Yaka ont toujours vécu dans un climat de paix, jamais le mode opératoire observé dans les violences actuelles n’a été utilisé dans le règlement de leurs différends ! Le gouvernement doit mettre fin à la violence. Et je l’invite aussi à identifier les auteurs et commanditaires de ces actes
ignobles afin de les mettre à la disposition des instances compétentes
conformément à la constitution et aux lois de la République »
.

Le président de l’Assemblée nationale a aussi annoncé que la représentation nationale va bientôt diligenter une mission d’enquête,
dans les limites de ses attributions, dans le territoire de Kwamouth pour s’enquérir de la situation qui a fait plusieurs morts.

Elysée Mafu

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