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Élections 2023 : un minimum de consensus est nécessaire pour éviter tout conflit post-électoral (Nangaa)

Plus d’une année après son départ à la tête les de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) , Corneille Nangaa tire la sonnette pour garantir la tenue des élections sans controverses et apaisées en 2023.

Au cours d’une interview, l’ancien président de la Centrale électorale estime qu’il faut également entendre la voix de ceux qui préviennent « qu’il n’y aura pas d’élections apaisées si elles sont organisées les conditions actuelles ».

« Ayant vécu l’expérience d’un conflit sanglant post-électoral en 2006, notre pays ne peut pas se comporter comme si cela n’arrive qu’aux autres. Nous l’avons heureusement évité en 2018, pourquoi prendre le risque de le voir poindre aux prochaines échéances ? Pourquoi ne pas entendre la voix de ceux qui préviennent que si l’on décide d’aller aux élections dans les conditions actuelles, on n’aura pas d’élections apaisées et ainsi anticiper les choses ? Car, l’ennemi numéro un du processus électoral, c’est la méfiance entre les différents acteurs et parties prenantes. Un minimum de consensus, dans une approche inclusive », a-t-il déclaré.

Il faut rappeler que l’opposition conteste la composition de l’actuel bureau de la CENI. Elle exige un consensus autour des animateurs de la centrale électorale afin de garantir la transparence des futurs scrutins.

Josué Bengbazo

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