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« Kuluna » à Kinshasa : Le sous-effectif des policiers à la base de la recrudescence, (député Érick Bukula)

Dans un entretien accordé, ce mercredi 28 septembre, à la Rédaction d’Actu30.cd, le député provincial Érick Bukula a affirmé que la recrudescence du phénomène Kuluna (Délinquance juvénile, ndlr) dans la ville de Kinshasa est justifiée par le sous-effectif de la Police nationale congolaise (PNC).

 »La montée en puissance du phénomène Kuluna à Kinshasa se justifie par le manque d’éléments de la Police nationale congolaise dans la ville de Kinshasa. Comment pouvez-vous comprendre qu’une ville de plus de 15 millions d’habitants et qu’on ne compte que 16.000 éléments de la Police ? Ils sont débordés et ne peuvent pas malheureusement terminer ce fléau », a déclaré cet élu provincial.

À en croire l’élu de Kingabwa dans le district de Mont-Amba dans la ville de Kinshasa, ce problème ne peut-être réglé que par l’amélioration de l’enveloppe salariale de ces éléments mais aussi l’augmentation des effectifs policiers.

 »Le problème des Kuluna ne peut pas se résoudre qu’avec départ du général Kasongo, il faut améliorer les conditions de travail des éléments de la Police. Comment imaginer que ces policiers ne reçoivent qu’environ 20.000 dollars américains chaque mois. Donc, il faut augmenter leurs salaires, procéder au recrutement de nouveaux éléments mais aussi que ces policiers soient formés pour mettre fin à ce calvaire », a souligné Éric Bukula.

Tout affirmant que la PNC dépend du gouvernement central, le député provincial Érick Bukula a annoncé l’interpellation du ministre provincial de l’Intérieur pour expliquer aux élus Kinois les mesures prises au niveau de Kinshasa, pour éradiquer ce phénomène.

Par ailleurs, l’élu de Limete a appelé le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a alloué des moyens conséquents à la Police pour éradiquer ce phénomène qui n’épargne personne.

Il sied de noter que le phénomène Kuluna réapparaît dans plusieurs quartiers et communes de la ville de Kinshasa. Un jour ne passe pas sans que l’on enregistre des victimes de ce fléau.

Josué Bengbazo

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