Les organisations de la société civile et les activistes des mouvements citoyens félicitent la population de Goma au Nord-Kivu, pour avoir respecté l’appel aux journées ville morte.
Ce lundi 26 septembre, première date de la série de deux journées ville morte, les activités socio-économiques sont totalement paralysée dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
La plupart des boutiques, magasins, écoles et même entreprises n’ont pas ouvert les portes. Le marché central de Goma Virunga également n’a pas connu d’engouement.
Pour Jimmy Nziali, l’un des membres des mouvements citoyens, l’attitude de la population démontre son patriotisme.
« Les mouvements citoyens du Nord-Kivu et la société civile tout en félicitant et en remerciant la population du Nord-Kivu pour ce sens élevé du patriotisme, rappelons à la population de Goma que demain mardi 27 septembre c’est le deuxième jour de la journée d’observation de la ville morte, nous savons que c’est un sacrifice que les commerçants et les marchands sont en train de faire, mais nous pensons que c’est nécessaire pour que les autorités entendent le cri d’alarme de la population », a-t-il indiqué.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fait une tournée dans certains bureaux de l’Etat pour s’assurer de la présence des agents publics. Il a salué le travail des forces de sécurité pour empêcher le déroulement des manifestations.
« Les forces de défense et de sécurité se sont mis au travail pour déjouer cette manifestation, la manifestation qui ne nous apporte que le deuil et la destruction des infrastructures ce dont nous ne pouvons pas accepter et quand nous regardons en profondeur dans la structure de ces groupes de pression, ils n’ont même pas une personnalité juridique », déclaré le général Constant Ndima.
Rappelons que ces journées « ville morte » ont été décrétées pour exiger le départ de la MONUSCO, la levée de l’Etat de siège et la libération de la cité Bunagana occupée par les rebelles M23.
Esaïe Tsongo
