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Agression de la RDC : Le parti UCO exige la résiliation des accords économiques signés avec le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie

Dans une déclaration publiée le mardi 08 novembre, le parti politique Union Congolaise (UCO) exige la résiliation des accords économiques signés avec le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie.

Face à cette eménième agression dont est victime la République démocratique du Congo du reste « organisée » et « planifiée » par les tireurs de ficelles de l’exploitation illicite de ses ressources naturelles, cette formation politique pense que c’est un nouvel épisode contre la souveraineté et l’intégrité territoriale congolaise.

Tout en saluant l’adresse du chef de l’État à la Nation, le 03 novembre dernier, appelant à la mobilisation générale pour la défense de la mère-patrie menacée et le soutien des FARDC au-delà des clivages politiques, idéologiques, religieux et tribaux, le parti UCO souligne que cet appel mérite d’être précisé en lui donnant un contenu concret autour duquel devrait s’organiser la mobilisation des forces vives de la Nation.

Pour ce parti, en ce temps difficile que connaît le pays, la vraie « union sacrée » doit se construire avec un double objectif : d’une part, recouvrer les territoires occupés et d’autre part, éloigner définitivement les menaces qui pèsent sur la souveraineté nationale.

« Dans ces circonstances, il ne s’agit pas de vaincre militairement le M23 comme ce fut le cas en 2013. La RDC doit faire plus pour arrêter définitivement les assauts contre la souveraineté nationale. La crise permanente dans la partie orientale de notre pays s’explique fondamentalement par la ruée vers les ressources naturelles de la RDC par des voies illégales et l’existence des zones dans lesquelles des groupes armés congolais et étrangers ont établi des régimes extra-légions », peut-on lire dans cette déclaration.

Pour le parti du professeur Daniel Mukoko Samba, le programme autour duquel le chef de l’État doit rassembler la Nation doit porter sur :

  • La réorganisation des FARDC ;
  • La reconnexion des provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et l’Ituri au reste du pays ;
  • Le retour des services rendus aux commerçants importateurs des provinces frontalières aux prestataires nationaux et ;
  • Le retour à la ligne diplomatique ancrée dans le bloc africain majoritaire sur les grandes questions du continent et du monde.

Selon la même déclaration, le parti UCO suggère en ce qui concerne la résolution de la situation de guerre :

  • Le renforcement des capacités défensives et offensives des FARDC ;
  • Le refus de tout dialogue intercongolais qui ferait revenir le pays à la situation de pré-Sun City ;
  • La préférence au processus de Luanda et le recours à la CIRGL et à ses instruments en particulier l’Accord-cadre pour la paix ;
  • La sécurité et la coopération pour la RDC et la région pour une négociation avec le Rwanda et l’Ouganda avec la collaboration des garants dudit accord à savoir l’ONU, l’UA et la SADC .

Par ailleurs, le parti UCO recommande :

  • Le renforcement du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba pour la mise en œuvre indépendante des engagements contenus dans la Déclaration du gouvernement de la RDC du 12 décembre 2013 (déclaration de Nairobi) et relatifs à la réconciliation nationale et justice, les biens spoliés et pillés, le retour de la réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes et ;
  • La résiliation des contrats économiques signés avec le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie.

En définitive, le parti politique UCO réitère son soutien aux forces armées de la république démocratique du Congo engagées au front et exprime sa compassion aux victimes.

Josué Bengbazo

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