Dans une déclaration faite, ce vendredi 18 novembre à Kinshasa, l’Organisation non gouvernementale « Mwasi ya Congo » (Femme du Congo, ndlr) a critiqué les récentes consultations de l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, pour mettre fin à l’agression rwandaise dont est victime la République démocratique du Congo.
Pour cette ONG, les consultations du facilitateur désigné par la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) est l’antithèse de l’adresse du président de la République, Félix Tshisekedi.
« L’ONG Mwasi ya Congo qualifie les consultations du facilitateur Uhuru Kenyatta de pure distraction et démobilisateur de nos vaillants soldats dans les zones de combat et du peuple congolais tout entier qui est déjà débout, mobilisé contre l’agression rwandaise », a déclaré la présidente de cette ONG, Brigitte Kinkufi.
Pour Brigitte Kinkufi, étant donné que la diplomatie a étalé ses limites, l’ONG « Mwasi ya Congo » exhorte la plus haute autorité du pays à consolider l’option militaire, afin d’en découdre définitivement avec l’agression rwandaise et tous les groupes armés locaux et étrangers.
Face à la recrudescence de différentes guerres dont le pays est victime, l’ONG « Mwasi ya Congo » propose l’érection d’un mur de la paix.
« Pour éviter des éventuelles menaces, cas de multiples murs qui ont été érigés dans plusieurs pays du monde tel que : le mur de Berlin, grande muraille de Chine, le mur de la paix en Irlande du Nord, l’ONG Mwasi ya Congo suggère au président de la République, Félix-Antoine 0Tshisekedi, l’érection d’un mur de la paix, séparant la République démocratique du Congo avec le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda. Cela est possible, car la République possède tout. À titre illustratif : le ciment, le barre de fer, le moellons et les ressources humaines« , a-t-elle souligné.
Pour rappel, l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, facilitateur du processus de paix pour la République démocratique du Congo était à Kinshasa et à Goma, du 11 au 14 novembre derniers, pour des consultations dans les perspectives des pourparlers prévus dans la capitale Kényane, le 21 novembre prochain.
Josué Bengbazo