Au lendemain du discours du chef de l’État qui a appelé la jeunesse à intégrer les Forces armées pour combattre l’agresseur, le Rwanda sous couvert du groupe terroriste M23, dans la province du Nord-Kivu, la mobilisation des jeunes n’est pas à décrire.
À Goma, chef lieu de la province, plus de 800 jeunes étaient présents au Stadium de l’ISC, samedi, pour prendre leurs inscriptions. À Beni, plus de 2000 jeunes (filles et garçons) se sont présentés au camp Shiko pour la même cause.
Le colonel Ndakala Faustin, chargé de recrutement dans la 34ème région militaire, a salué cet engagement de la jeunesse à vouloir servir sous le drapeau pour défendre l’intégrité du territoire national.
« À cette jeunesse qui a répondu présente, je dis merci beaucoup. Lorsque le pays est agressé, nous devons nous mobiliser tous pour barrer l’ennemi à venir faire du tralala dans notre pays », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Ici, la première condition, c’est être congolais et avoir un minimum d’études, au moins de deuxième année post-primaire, avoir une bonne moralité, c’est-à-dire être de bonne vie et mœurs. Et après cela, on va vérifier s’ils sont aptes physiquement et là, c’est le test médical qui va couper court. Après l’examen médical, nous avons des moniteurs PPS qui viendront évaluer si réellement ces gens sont aptes ».
Cet officier chargé de recrutement a rassuré ces jeunes que le gouvernement de la République a mobilisé tous les moyens pour leur intégration, avant de préciser que leur engagement est de 7 ans renouvelable une fois.
Rappelons que c’est dans son discours du jeudi 3 novembre dernier, que le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a appelé les jeunes à s’enrôler « massivement » dans l’armée pour défendre la patrie qui est victime de l’agression rwandaise via le M23.
Esaïe Tsongo