Conformément à l’appel de la société civile force vive du Nord-Kivu, la population était dans la rue à Goma, ce jeudi 24 novembre 2022, pour exiger le retour de la paix dans cette partie de la RDC.
Partie du Rond-point Signers, cette marche est allée jusqu’au consulat de l’Ambassade de la Grande Bretagne, où un mémorandum a été lu.
Dans ce mémo, la société civile s’acharne contre le silence de la communauté internationale face aux agressions que subit la RD Congo de la part du Rwanda et de l’Ouganda, tout en déplorant sa complicité dans toutes les rebellions vécues à l’Est du pays depuis près de 25 ans.
“Nous exigeons à la communauté internationale dans son ensemble de demander aux chefs d’Etat Rwandais et Ougandais de retirer urgemment leurs combattants camouflés sous le label du M23-RDF-UPDF, sanctionner le Rwanda et l’Ouganda pour l’agression de la RDC pendant plus de 25 ans”, lit-on dans ce mémorandum.
Fatiguée de ces multiples agressions, la société civile demande au gouvernement de construire un mur entre ces deux pays.
“Nous recommandons au chef de l’Etat de la République démocratique du Congo d’instruire au gouvernement d’initier le projet de construction d’un mur d’au moins 10 mètres de hauteur entre la RDC et le Rwanda parce que nous en avons déjà mare », a indiqué John Banyene, president de la société civile force vive.
Pour rappel, cette marche a été organisée pendant que les affrontements se poursuivent entre les FARDC et les terroristes du M23 avec leur allié, Rwanda. une situation qui a accru le besoin humanitaire au Nord-Kivu.
Esaïe Tsongo/Goma
