Représentant la République démocratique du Congo à la Conférence mondiale sur la prévention des violences liées aux conflits qui s’est tenue à Londres, au Royaume-Uni, du 28 au 29 novembre 2022, la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, en sa qualité de championne globale de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits, a dénoncé l’agression dont est victime son pays de la part du Rwanda sous couvert du mouvement terrisoriste M23.
« À présent, une guerre injuste est menée contre mon pays, la République démocratique du Congo, par des groupes terroristes soutenus par le Rwanda et cela nous concerne tous. Sa partie orientale est en proie à un cycle répétitif des conflits au cours desquels le viol a été massivement utilisé et continue à être utilisé comme arme de guerre », a-t-elle déclaré.
Saluant, par ailleurs, le Cadre de prévention des violences sexuelles élaboré par plusieurs parties prenantes sous le leadership de Pramila Patten dont l’engagement mais aussi et surtout le travail inspire une profonde admiration, l’épouse du chef de l’État congolais a rappelé que ce Cadre est un document essentiel dont les États devraient s’approprier dans le cadre du renforcement des politiques publiques structurelles et opérationnelles de prévention des cas de violences sexuelles liées aux conflits.
À cet effet, elle a exprimé le vœu de l’accompagnement des Nations-Unies à l’implémentation de ce Cadre en République démocratique du Congo.
En outre, Denise Nyakeru Tshisekedi a signifié que la RDC continue de fournir des efforts considérables pour renforcer son dispositif de prévention des violences sexuelles en temps de conflits. Allusion faite au lancement de la campagne tolérance zéro immédiate contre les crimes des violences sexuelles basées sur le genre par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la signature d’actes d’engagement par les officiers supérieurs des forces de sécurité et défense pour une lutte contre les actes répréhensibles au sein de leurs équipes respectives ainsi que la mise en place d’un fonds de réparation.
Elle a aussi réaffirmé son engagement à s’investir davantage dans la prévention des violences sexuelles liées aux conflits.
Rachel Kitsita