La structure Journaliste en danger (JED) dénonce l’interpellation et les actes de brutalité perpétrés par des éléments de la Police nationale congolaise, ce jeudi 1er décembre 2022, à Goma, en marge d’une manifestation des mouvements citoyens.
Selon le responsable JED, section Nord-Kivu, 7 professionnels des médias au total, ont été victimes de brutalité policière.
« Il est arrivé qu’au niveau du rond-point INSTIGO, le commissaire provincial de la Police a donné l’ordre à son escorte de disperser les manifestants et qu’il ne voulait pas voir la presse. C’est ainsi que son escorte a brutalisé les journalistes jusqu’à casser la caméra d’un confrère. Ils les ont tous emballés dans la jeep jusqu’au Commissariat pour une causerie morale d’une dizaine de minutes au profit des journalistes qui ont été relâchés sans autre forme de procès », a relaté Tuver Wundi.
Il s’est dit, par ailleurs, indigné par cette attitude de la Police face aux chevaliers de la plume en plein exercice de leur métier.
« Cette brutalisation n’est pas la bonne manière de donner l’image démocratique à la police Nationale Congolaise », a-t-il lancé.
Tuver Wundi appelle les journalistes à plus de prudence et de responsabilité, mais plus encore à bien analyser le contexte avant de se lancer dans l’activité. « Aucun reportage ne vaut la vie » a-t-il rappelé.
Esaïe Tsongo/Goma
