Le Réseau d’ONG d’Action en Santé Mentale Asbl (ROASAM), en collaboration avec le Programme OSISA, a tenu, le vendredi 16 novembre 2022, à Kinshasa, sa deuxième activité en marge de la journée mondiale de la santé mentale, célébrée, le 10 octobre dernier, sous le thème : « Faire de la santé mentale et du bien-être pour tous une priorité mondiale ».
Selon le ROASAM qui évoque l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé mentale en RDC touche 400 millions de personnes. Ces dernières, a-t-il précisé, souffrent des troubles mentaux, neurologiques ou encore des problèmes psychosociaux liés, par exemple, à l’alcoolisme ou la toxicomanie.
Pour protéger la population, le ROASAM compte faire un plaidoyer pour la mise en place d’une législation.
« Nous allons commencer par faire le plaidoyer auprès des autorités politico- administratives et parlementaire pour proposer la modification de certains cadres juridiques existant dont la loi n 18/035 du 18 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique qui est une loi-cadre de la santé en RDC, promulguée par le chef de l’État, ne disposant d’aucun titre ni chapitre du sous-secteur santé mentale« , a déclaré le coordonnateur du Roasam, le docteur Ally NDjukendi.
Pour lui, le gouvernement congolais doit considérer le problème de la santé mentale comme une priorité et l’inscrire dans le budget national.
D’après le ROASAM, pour avoir un développement durable de la RDC, le gouvernement doit investir dans la santé mentale.
Cette conférence de presse avait pour objectif de sensibiliser l’opinion publique sur les questions liées à la santé mentale ainsi que mobiliser des énergies pour cette cause.
Moloway Jaël
