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Kinshasa : Denise Nyakeru Tshisekedi lance la conférence sur la situation des femmes des médias en Afrique francophone

Des femmes des médias de l’Afrique francophone ont eu droit à une discussion de vive voix avec la première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi. C’était au cours de la conférence sur le harcèlement sexuel dans la sphère médiatique organisée par la Fondation Zacharie Bababaswe, lundi 20 mars 2023, à Kinshasa.

Dans son discours, l’épouse du chef de l’État a affirmé que le harcèlement dans l’univers médiatique ne devrait nullement quitter la table de discussion.

« C’est pour moi un réel bonheur et un privilège de lancer l’ouverture de cette conférence sur l’état des lieux de la situation des femmes des médias en Afrique francophone, au cours de laquelle l’épineuse question du harcèlement sexuel dans la sphère médiatique sera évoquée », a-t-elle dit.

Tout en saluant le concours de divers partenaires et experts, la présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a précisé qu’il s’agira, durant ces deux journées de travail, de dénoncer, d’informer mais également d’accompagner les victimes du harcèlement sexuel dans les médias.

À la lumière des statistiques alarmantes publiées par le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), elle a encouragé l’ensemble des femmes qui n’ont pas jeté l’éponge face au harcèlement.

« Les vecteurs du harcèlement sexuel sont à portée de nos mains et nous les amenons partout avec nous. Nous sommes tous exposés au cyberharcèlement et il est autant dévastateur que les propos, les regards et les attouchements physiques. J’aimerai, donc à cet effet, faire une incise sur les nouveaux métiers d’influenceurs, aujourd’hui encouragés par l’émergence des médias sociaux. Il s’agit notamment des femmes influenceuses des médias sociaux tels TikTok, YouTube, Facebook, Instagram, etc. dont le rôle et l’impact au sein de notre opinion ne sont plus à démontrer. Malheureusement, ce nouveau segment des médias ne dispose à ce jour d’aucune régulation », a-t-elle ajouté.

En somme, l’épouse du chef d’État a convié les autorités du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) à mettre à la disposition des téléspectateurs, des émissions, des programmes, des documentaires et des articles de presse éducatifs et respectueux des valeurs humaines.

Il sied de noter que plusieurs personnalités ont pris part à ces assises, notamment le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, le représentant du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), Dr Eugène Kongnyuy, le président du CSAC, Christian Bosembe, et le président de la Fondation Zacharie Bababaswe.

Rabby Lokate

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