Le parti Alliance pour le changement (A.Ch) monte au créneau pour dénoncer l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle, jeudi dernier, déclarant recevable mais non fondée la requête de son leader, Jean-Marc Kabund-À-Kabund, sur l’inconstitutionnalité des poursuites à son encontre, renvoyant ainsi l’affaire au niveau de la Cour de cassation.
Son porte-parole, Ghislain Mwanji, joint par Actu30.cd, ce vendredi, s’est dit ne pas être surpris par cet arrêt, car la justice est instrumentalisée.
« Nous ne pouvions rien attendre de la justice congolaise sous la dictature de Félix Tshisekedi », a-t-il déclaré.
Le parti A.Ch continue de croire dur comme fer que le procès de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est purement politique.
« Notre procès étant politique, nous maintenons le cap sur le front politique pour faire échec au complot du pouvoir en place contre le président Jean-Marc Kabund », a souligné Ghislain Mwanji.
Par ailleurs, il a réitéré l’appel de son parti à l’exécution de l’ordonnance de la Cour de cassation assignant Jean-Marc Kabund à résidence surveillée. Cela, a-t-il précisé, avant la poursuite de l’instruction.
Pour rappel, les avocats de Jean-Marc Kabund avaient saisi la Cour constitutionnelle, le 14 novembre 2022, pour inconstitutionnalité des poursuites de leur client. Ils futisgeaient notamment le fait que le procureur général près la Cour de cassation ait sorti 12 chefs d’accusation contre l’ancien collaborateur de Félix Tshisekedi pendant l’instruction, alors que, dans son réquisitoire adressé au bureau de l’Assemblée nationale, seules 5 infractions étaient retenues Kabund-À-Kabund.
Ce dernier est poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le chef de l’État et propagation de faux bruits.
Yann Ekutshu