En Chine où il séjourne dans le cadre de sa visite d’État, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a déclaré que le Rwanda n’est pas étranger aux problèmes sécuritaires qui sévissent du côté de la province de Maï-Ndombe et dans la périphérie de la ville de Kinshasa.
Félix Tshisekedi a annoncé la mise en place d’une Commission d’enquête, en harmonie avec l’Assemblée nationale, pour déceler les véritables contours de cette insécurité couverte par le conflit Teke-Yaka.
« S’il y a ce qu’il y a aujourd’hui, ce qu’il se passe des choses louches. Je ne crains pas moi de dire que notre horrible voisin là (le Rwanda, ndlr), n’est pas étranger à ce qui se passe à Kinshasa. Qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de mettre les bouchées doubles pour y remédier. Tout est en train d’être fait au niveau sécuritaire même aussi au niveau politique », a déclaré Félix Tshisekedi.
À lui de poursuivre : « Nous avons déjà une idée de ce qui se passe et nous allons traquer comme des bêtes féroces toutes ces personnes qui sont à la base de ce désordre qui pose tant de pertes en vies humaines chez nos compatriotes ».
Le président de la République a, dans la foulée, dénoncé également le comportement des opposants qui, a-t-il dit, cherchent à créer d’autres tensions au sein de la capitale congolaise, à travers leurs revendications autour du processus électoral.
S’agissant des élections, il a rassuré qu’elles auront bel et bien lieu cette année, à la date prévue par le calendrier rendu par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Corneille Lubaki
