À l’issue d’une réunion tripartite tenue à Genève (Suisse), le 15 mai 20023, entre le Rwanda, la République démocratique du Congo et le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), il a été décidé d’entamer un dialogue pour créer des conditions favorables au retour des populations réfugiées de deux pays.
Selon un communiqué conjoint signé par Christophe Lutundula, Marie Solange Kayisire et Filippo Grandi, respectivement ministre des Affaires étrangères de la RDC, ministre chargée de la Gestion des urgences de la République du Rwanda et le Haut-commissaire, les deux États s’engagent à :
- Assurer l’application intégrale des dispositions des accords tripartites de 2010 sus-évoqués et à honorer leurs obligations respectives ;
- Entamer un dialogue constructif afin de créer les conditions favorables au retour durable des populations réfugiées dans les deux pays ;
- Reconnaître le droit au retour et à assurer le respect du principe d’un retour volontaire en sécurité et dans la dignité ;
- Relever les défis liés à la sécurité des personnes rapatriées, à l’échange d’informations sur les conditions de vie dans les zones de retour, y compris la sensibilisation au niveau communautaire ainsi qu’à la réintégration :
- Continuer d’assurer l’accès à l’asile pour les personnes ayant besoin de protection internationale dans le respect des conventions y relatives et ;
- Tenir à Nairobi, dans un délai d’un mois à compter de la date de publication du présent communiqué conjoint, une réunion technique tripartite afin de définir les modalités pratiques pour la réactivation de tous les engagements et des structures contenues dans les accords tripartites de 2010 et de développer une feuille de route globale y relative.
Il faut noter que le HCR reste disposé à apporter son appui aux gouvernements de deux pays en mobilisant les autres partenaires humanitaires et de développement, afin d’accompagner le retour volontaire des réfugiés dans leurs pays d’origine dès que les conditions y sont favorables.
James Mushiya