La vice-ministre des Hydrocarbures, Wivine Moleka, a ouvert à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, le mercredi dernier, les travaux de la première édition des journées du pétrole.
Cette première édition qui s’est déroulée sous le thème : « l’incidence des contrôles dans la gestion des contrats de partage de production (CPP) », a réuni plusieurs gestionnaires et acteurs du secteur pétrolier des pays africains.
Dans son mot, la représentante de la RDC a mis en valeur les potentialités de son pays en hydrocarbures reparties dans ses trois bassins sédimentaires, à savoir : le bassin de la cuvette centrale, les bassins de la branche Ouest du Rift Est-Africain et le bassin côtier.
D’après l’adjointe du ministre Didier Budimbu, le Congo-Kinshasa s’est doté d’un cadre légal et réglementaire en 2015 et 2016, afin de promouvoir ce secteur qui constitue le pilier des économies et de développement de plusieurs pays du monde.
« Dans l’optique de maximiser les revenus du secteur des Hydrocarbures, la RDC a opté pour la CPP comme type de contrats pour l’attribution des droits d’hydrocarbures, tenant au respect du chronogramme des activités, au contrôle de différents flux fiscaux, des normes environnementales, à la certification des ressources et des réserves ainsi qu’à la déclaration de la production pétrolière« , a indiqué la vice-ministre, Wivine Moleka.
D’après elle, la mise en place des mécanismes de contrôle est nécessaire en vue de permettre à chaque partie du contrat d’atteindre ses objectifs.
Par ailleurs, Wivine Moleka a réitéré la volonté de la RDC de redynamiser le secteur des Hydrocarbures en amont à travers le tout premier processus d’appels d’offres lancé, depuis le 28 juillet 2022, portant sur 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers.
James Mushiya