L’Université Officielle de Mbujimayi a lancé ce jeudi 22 juin les travaux du son premier colloque international, à l’occasion de ses 30 ans d’existence.
Durant 3 jours des travaux, les participants vont se pencher sur le thème : « Mgr Tshibangu et l’Université Congolaise : défis d’un héritage ».
A travers ce thème, il s’agit, pour l’Université officielle de Mbujimayi, de faire le bilan de son histoire et de penser son avenir en interrogeant la personne et l’œuvre de Mgr Tharcisse Tshibangu Tshishiku (1933-2021) en vertu du rôle fondamental qu’il a joué dans la vie et la configuration de l’université congolaise.
Dans son discours, l’abbé recteur Tshibaka Cikonu Apolinaire a rappelé différentes causes qui ne facilitent pas l’enseignement de qualité dans plusieurs universités du pays.
« A quoi sert une université qui ne sert a rien c’est-à-dire une université qui ne donne pas à sa communauté ce qu’on attend d’elle, en tout une telle université est un problème. Le problème le plus grave que la RDC devra résoudre si elle veut devenir une grande puissance, un grand havre de justice et de prospérité en Afrique et dans le monde c’est assurer la qualité d’enseignement« , a-t-il soutenu.
En plus des activités culturelles et sportives, le programme de cette année du trentenaire comprend quatre défis à relever, avant le 27 juin 2023, par chacun et par tous les professeurs et autres chercheurs de l’Université officielle de Mbujimayi :
- Avoir un projet personnel de recherche et publier chacun au moins deux articles ou un livre.
- Avoir un projet facultaire de recherche, organiser au moins une journée scientifique et en publier les actes.
- Organiser ensemble le premier
colloque scientifique de l’histoire de l’université et en publier les actes. - Publier Lubilanji, la première revue scientifique sérieuse de l’université.
Le professeur Tshibangu Tshishiku dont le nom est au centre du trentenaire est considéré comme pionnier de l’enseignement universitaire. Décédé le 29 décembre 2021, il est un ancien évêque du diocèse de Mbujimayi.
James Mushiya
