Le partenariat stratégique global signé entre la République démocratique du Congo et la Chine, lors de la récente visite du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à l’Empire du milieu, était au centre du briefing presse co-animé, le lundi 05 juin, par le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, et ses collègues des Finances et Affaires étrangères.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, l’objectif de ce voyage en Chine n’était pas celui de signer de négocier des contrats mais plutôt de relancer la coopération bilatérale entre Kinshasa et Pékin.
Il a révélé que ce partenariat est non exclusif, comme pour dire que chaque pays est libre de conclure des partenariats avec d’autres États.
Dans le même ordre idée, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a renchéri que le gouvernement congolais avait l’obligation de veiller à ce que ce partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.
« Il fallait redonner un nouveau souffle à cette coopération qui est extrêmement importante. La Chine aujourd’hui est l’un des principaux acteurs sur le plan économique à l’échelle mondiale et premier investisseur en RDC. Nous avons donc un partenaire majeur. (…) En toile de fond de cette visite, il y avait quelques différends liés à quelques investissements mais ces différends n’étaient pas l’objet des discussions. Ces différends ont été traités avant d’aller en Chine », a-t-il dit
À l’occasion de sa visite en Chine, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, avait eu, le 26 mai dernier, un tête-à-tête avec son homologue Chinois, XI-Jiping. Une rencontre au cours de laquelle plusieurs mémorandums d’entente et accords ont été conclus entre les deux parties.
Mechack Wabeno
