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Processus électoral : la CENI note la persistance des risques sécuritaires et financiers pouvant empêcher la tenue des élections dans le délai

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a, ce dimanche 25 juin lors de la cérémonie de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, rappelé que les risques sécuritaires et financiers peuvent empêcher la tenue des élections dans le délai.

Denis Kadima s’est félicité par ailleurs de l’effritement d’autres risques, comme la promulgation de différents textes de loi liés au processus électoral.

« Lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre 2023. Fort heureusement, certains de ces risques ont été résorbés. Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges. Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent« , a déclaré Denis Kadima.

A moins de six mois de la date de la tenue des élections, la situation sécuritaire reste déconcertante dans la partie Est du pays mais également dans le territoire de Kwamouth, au Maï Ndombe, où la paix revient peu à peu.

S’agissant du financement des élections, le gouvernement avait versé à la CENI la somme d’environ 480 millions de dollars américains sur 640 millions de dollars prévus pour l’année 2022.

Au mois d’avril 2023, le ministre des finances Nicolas Kazadi a insisté une fois de plus sur la détermination du gouvernement de concourir à la tenue des élections dans le délai. « Notre objectif est que les moyens financiers ne doivent pas être un prétexte pour la non tenue des élections dans le délai constitutionnel« , avait déclaré Nicolas Kazadi lors d’un briefing presse.

Corneille Lubaki

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