Au cours d’une conférence de presse tenue, ce mercredi 12 juillet, à Kinshasa, maître Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, avocat du sénateur Augustin Matata Ponyo, a démontré à travers des hypothèses l’irrégularité du mandat de comparution. Le cas de Bukanga Lonzo.
Il a signifié que la Cour Constitutionnelle ni son parquet n’ont compétence de saisir Matata Ponyo pour des faits qu’il aurait commis en tant que premier ministre, et ce, conformément à l’arrêt de la même cour.
« Si le mandat de comparution concerne Bukanga Lonzo, il est nul et de nul effet. Mais s’il concerne des infractions nouvelles commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, la Cour constitutionnelle n’y a aucun égard conformément à la constitution et à sa propre jurisprudence » a-t-il déclaré
Tout en réitérant le mécontentement du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au sujet de la défaillance de la justice, le professeur émérite a, par ailleurs, souligné que des actes de justice contre son client n’élèvent pas la Nation.
« Des actes de justice sont loin d’élever la nation. Ils la jettent à terre par des violations flagrantes de la constitution et des lois de la République », a-t-il poursuivi.
En définitive, Me Raphaël Nyabirungu Mwene Songa a indiqué que le président du parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) ne va pas s’en remettre au Parquet près la Cour constitutionnelle par défaut de principe de la compétence d’attribution reconnu aux Cours et Tribunaux. Il a également appelé les autorités judiciaires à dire le bon droit à leur égard.
Rabby Lokate