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Assassinat de Chérubin Okende : « Les hommes politiques doivent attendre la conclusion des enquêtes avant toute autre lecture » (Me Oscar Mubiayi)

Maître Oscar Mubiayi, avocat au barreau de Lille, en France, et coordonnateur national de l’Association sans but lucratif « État de droit en marche au Congo », a déploré, ce lundi 17 juillet, les discours que développent les politiciens de tous bords suite à l’assassinat du député national et ancien ministre des Transports, Chérubin Okende.

Il a livré sa position au cours d’une conférence de presse animée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

À l’occasion, il a rejeté toutes les accusations que portent les membres de l’opposition selon lesquelles tous ces événements seraient consécutifs aux propos ténus par le chef de l’État à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental.

 »Nous sommes devant des faits extrêmement graves. Chercher des récupérations politiques, c’est absurde. Aujourd’hui, les opposants considèrent que tous ces événements seraient les conséquences du discours ténu par le chef de l’État, ce qui est faux. La Nation se construit au travers des événements, avant même que les enquêteurs puissent rendre leurs conclusions, on crée déjà un climat où on commence à dire que c’est un assassinat politique. Les opposants et les gens du pouvoir doivent arrêter de s’accuser mutuellement face à la mort, comme sous d’autres cieux il y a ce qu’on appelle cohésion nationale. Les hommes politiques doivent attendre la conclusion des enquêtes avant toute autre lecture », a-t-il dit.

D’un dossier à un autre, Oscar Mubiayi a qualifié d’aberration le fait qu’un ancien premier ministre ne soit pas justiciable, parlant du cas Matata Ponyo.

Selon lui, dire que l’ex-premier ministre ne peut pas répondre de ses actes devant la justice, c’est vouloir installer l’instabilité juridique en RDC.

Le numéro un de l’ASBL  »État de droit en marche au Congo » s’est également insurgé contre les déclarations des avocats belges de Salomon Kalonda, proche de Moïse Katumbi selon lesquelles le chef de l’État actuel Félix Tshisekedi ne serait pas élu en 2018.

L’ASBL « Etat de droit en marche au Congo » existe depuis avril 2023. Elle milite pour la consolidation de l’État de droit en République démocratique du Congo.

Josué Bengbazo

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