Dans une déclaration rendue publique, lundi 17 juillet 2023, le Collectif des victimes de l’agression rwandaise dit avoir comptabilisé au moins 996 personnes tuées par des rebelles M23/RDF dans des espaces qu’ils occupent, en territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu.
Selon cette structure, ces civils ont été tués dans plusieurs entités notamment Ruvumu, Ruseke, Rutsiro, Rugari, Kisharo, Bambo, Kishishe, Bungusho, Kanyangiri, Kashali et Bukombo depuis le 21 juin 2023.
Ainsi, cette structure condamne la passivité des Forces de l’EAC et de la MONUSCO dans la protection de la population contre les agressions dont elle est victime dans des entités où elle cohabite avec ces rebelles appuyés par le Rwanda.
Dans cette déclaration, le Collectif des victimes de l’agression rwandaise rappelle que les faits commis par ces rebelles M23/RDF constituent des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il invite les instances judiciaires internationales à lancer des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes.
Auprès des Forces armées de la République démocratique du Congo, ce Collectif insiste sur la mise en place des mécanismes opérationnels pouvant aboutir à la libération des espaces conquis par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.
Signalons que cette déclaration du Collectif des victimes de l’agression rwandaise intervient après que cette rébellion pro-rwandaise a été à nouveau accusée d’avoir tué, le dimanche dernier, une dizaine de personnes à Bukombo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Anderson Shada Djuma/Beni