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RDC : le vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité « totalement satisfait » du déroulement du « procès Kidnapping »

Le vice-premier ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières a dit tout son satisfecit au sujet du déroulement du procès sur le phénomène Kidnapping dans la ville de Kinshasa, à l’issue duquel 23 incriminés ont été condamnés à la peine capitale.

Peter Kazadi s’est exprimé le lundi 10 juillet 2023, lors du briefing presse hebdomadaire aux côtés du ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, mais aussi du vice-ministre de la santé, Serge Emmanuel Holen.

En tant que superviseur des opérations menées par les forces de l’ordre pour arrêter les bandits qui sèment la peur dans les rues de la capitale congolaise, Peter Kazadi a affirmé que des enquêtes vont se poursuivre pour approfondir certaines révélations faites lors du procès et mettre la main sur d’autres criminels.

« Je suis totalement satisfait de la manière dont le procès s’est déroulé. C’est le procès le plus facile dans la mesure où, les prévenus presque tous, sont passés aux aveux. En droit, nous disons la reine des preuves, c’est l’aveu. S’il y a des révélations, ces gens là sont libres de dénoncer toute autre personne qui a concouru à la commission d’infractions pour lesquelles ils sont poursuivis », a fait savoir le membre du gouvernement Sama Lukonde.

S’agissant des allégations liées au trafic d’organes dans la capitale congolaise, le gouvernement les place jusque-là dans le lot des rumeurs. Le vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité a souligné que ses services n’ont pas enregistré un tel cas jusqu’à ce jour.

Peter Kazadi a également soutenu que le gouvernement ne lésine pas sur les moyens afin de taire l’insécurité dans la ville de Kinshasa, et principalement les phénomènes Kidnappings et Kulunas.

Par ailleurs, le vice-ministre de la santé a déclaré qu’en République démocratique du Congo, il est impossible de parler de transplantation et même de trafic d’organes faute de matériels adéquats au pays.

La pratique d’extraction et de greffe d’organes exige de l’expertise, de la technicité, des équipements ainsi que des heures de chirurgie qui prouvent l’impossibilité de mener ce genre d’opérations au pays, a expliqué Serge Emmanuel Holen.

Corneille Lubaki

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