Le député national Delly Sesanga dénonce l’utilisation de la violence par le pouvoir en place pour l’éliminer de la course à la présidentielle prévue en décembre de cette année. Il a fait sa déclaration, dimanche, au cours d’une conférence de presse tenue à Kananga, après l’attaque de son convoi à son arrivée dans le chef-lieu de la province du Kasaï central.
Le candidat du parti Ensemble des volontaires pour le redressement de la République démocratique du Congo (ENVOL) à la présidentielle de 2023 a accusé le régime Tshisekedi d’avoir orchestré sa disparition physique.
» J’ai reçu un projectile dont il m’est difficile de peser le poids, j’étais blessé, j’ai saigné, je me sens bien, j’ai échappé à une tentative d’assassinat. L’acte qui a été posé, c’est pour éliminer physiquement un adversaire politique. Quand un pouvoir se comporte de la sorte, il ne mérite que le dégoût’‘, a-t-il dit.
Pour Delly Sesanga, le manque d’assurance du pouvoir actuel le conduit à se réduire à la violence.
Par ailleurs, cet élu national s’est dit déterminé à mener, malgré les menaces, sa sa tournée dite de la Refondation du Congo. À l’en croire, le combat qu’il mène pour son peuple et son pays dépasse sa modeste personne.
Pour rappel, lors de son arrivée dans cette partie du territoire national, le cortège de Delly Sesanga a été attaqué par des jeunes se réclamant du parti présidentiel. Les journalistes qui l’accompagnaient ont été aussi pris pour cibles.
Josué Bengbazo