Le procès du conseillé spécial de Moïse Katumbi s’est ouvert ce jeudi 17 août 2023 devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe. L’audience a été consacrée à l’identification du prévenu et des faits retenus à sa charge.
Maître Hervé Diakese, qui s’est exprimé au nom du collectif des avocats de Salomon Kalonda, a laissé entendre que l’accusation pour laquelle ce cadre d’Ensemble pour la République a été arrêté, n’a pas été retenue parmi les charges évoquées.
« Ce qui est important de relever aujourd’hui, ce que l’acte géniteur, l’acte justificatif, le prétexte, le motif qui a avait été allégué pour interpeller Salomon Kalonda concernait un fameux pistolet dont il aurait été détenteur. Vous vous rendez compte qu’à l’audience d’aujourd’hui, cette affaire on n’en parle même plus. Nous vous avions toujours dit dès le départ que c’était faux. C’était un prétexte qu’on avait recherché en réalité pour le neutraliser et l’amener dans une procédure où il n’a que faire », a-t-il déclaré.
Dans la lecture des charges, la justice militaire a noté plusieurs griefs contre Salomon Kalonda notamment échange des documents secret s – défense, trahison, intelligence avec une puissance étrangère et atteinte à la sûreté de l’État.
Le bras droit de Moïse Katumbi avait été arrêté le 30 mai de l’année en cours par le service de renseignements militaires, pour détention illégale d’une arme à feu. Il a été transféré à la prison centrale de Ndolo depuis le mois de juin dernier.
James Mushiya