La délégation gouvernementale, dépêchée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, pour enquêter sur le drame survenu, le mercredi 30 août dernier, met en place une commission d’identification des victimes.
C’est du moins ce qu’il faut retenir d’un communiqué du ministère de la Communication et médias lu par le lieutenant-colonel Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, le weekend dernier.
« Il est demandé aux familles ayant constaté la disparition d’un de leurs après les incidents malheureux survenus dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu en date du 30 aout 2023, de passer dans les différents centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou décédées aux fins de les identifier et de prendre contact avec la commission qui siège au Gouvernorat », indique ce communiqué.
Déjà dimanche, cette commission interministérielle, conduite par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a visité plusieurs lieux notamment où se trouvait le temple de la secte « agano la Uzalendo » qui avait été incendié le jour de la manifestation.
Peu avant cette descente, cette délégation dans laquelle se trouve également l’auditeur général des FARDC, a réuni les autorités de la province pour une mise au point sur la situation.
Au terme de cette mission, un rapport détaillé va être établi et remis au président de la République, Félix Tshisekedi, qui décidera de la suite à réserver aux personnes impliquées dans la mort de 43 personnes.
Anderson Shada Djuma/Beni
