Une vingtaine de journalistes et défenseurs des droits humains ont été formés, lundi 04 septembre, à Kananga, au Kasaï Central, sur les techniques de documentation des cas de corruption, par l’ONG Actions pour la justice, le développement et les droits Humains (AJDDH).
D’après Jedidia Mabela , directeur exécutif Intérimaire, il était question pour son organisation d’outiller les participants sur les techniques de documentation de tous les cas de corruption dans leurs milieux afin de mener une lutte acharnée contre ce fléau.
Cet atelier a été organisé dans le cadre du projet « Stop à la corruption pour l’émergence du Congo », qu’exécute cette structure.
« La corruption est une tare, une anti-valeur qui met en mal toute initiative de développement dans notre pays. Il était pour nous important de mettre un noyau d’alerte des cas de corruption qui va documenter les cas de corruption », a déclaré Jedidia Mabela.
Ces assises d’un jour avaient également pour objectif de systématiser la collaboration entre les journalistes et les défenseurs des droits humains dans la documentation des cas de corruption.
Ainsi, le noyau d’alerte sera composé de 25 personnes qui sont des personnes ressources outillées sur les techniques appropriées.
Il a lancé un appel aux journalistes et défenseurs des droits humains à poursuivre leur engagement dans la lutte contre la corruption, qui est de plus en plus normalisée par la population et s’activer dans la documentation des cas de la corruption.
Mwambilayi/Kananga