Après le contrôle relatif au respect de la loi sur la sous-traitance dans les entreprises installées à Kinshasa, l’ARSP a radié plus de 1200 sociétés jugées irrégulières, a appris ce vendredi 22 septembre ACTU30.CD.
Ces entreprises de sous-traitance dont la liste a été publiée dans le site officiel « www.arsp.cd« , ont subi la rigueur de la loi pour avoir travaillé dans l’illégalité, a indiqué le directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, Miguel Kashal Katemb.
« Nous avons lancé des Officiers de Police Judiciaire sur terrain et à l’issue du contrôle, nous avons radié 1200 sociétés de sous-traitance, qui n’étaient pas éligibles au marché de la sous-traitance. C’était des sociétés qui travaillaient dans l’illégalité et dont la plupart se faisaient payer à l’étranger, chose qui constitue un manque à gagner pour l’administration fiscale du pays et qui échappe au rapatriement des capitaux dans notre pays », a-t-il fait savoir.
Dans le lot de ces sociétés, certaines ont pêché dans la constitution de leurs statuts, avec des actionnaires étrangers ayant plus des 51% des parts en violation des prescrits de la Loi sur la sous-traitance et des actes réglementaires en vigueur.
L’ARSP affirme également avoir découvert plusieurs cas de fraude à la loi avec notamment le phénomène prête-nom qui fait la promotion des associés figurants n’ayant aucune part en réalité.
Les entreprises principales seront notifiées de la radiation de ces différentes sociétés d’ici le 25 septembre prochain, a précisé le DG de l’ARSP avant de lancer une interpellation.
« La société principale qui travaillera avec une société radiée, par voie de conséquence , se verra aussi sanctionnée avec effet immédiat, c’est le combat du président de la république Felix Tshisekedi, qui veut que les congolais puisse accéder aux marchés de la sous traitance », a tablé Miguel Kashal Katemb.
La République démocratique du Congo perd environ 8 milliards de dollars américains chaque année, selon l’ARSP, à cause notamment de la fuite de capitaux. Sous le leadership de Miguel Kashal Katemb, la société entend s’attaquer prochainement aux provinces à forte activité économique, comme le cas de celles de l’espace Grand Katanga, du Kivu ou encore du Kasai.
CL
