Lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi dernier, le président de la République, Félix Tshisekedi, est revenu sur la répression militaire de la manifestation anti-MONUSCO organisée à Goma, au Nord-Kivu, mercredi, par la secte mystico – religieuse « La foi naturelle messianique judaïque pour les Nations (FNMJN) ».
Selon le compte-rendu de cette réunion, le chef de l’État a condamné l’action des militaires et demande à la justice de faire la lumière et établir les responsabilités.
D’après la même source, Felix Tshisekedi a décidé de dépêcher une délégation à Goma pour déterminer les circonstances de cette teurie et promet des « sanctions sévères ».
« Objectif de cette mission décidée par Félix Tshisekedi, auditionner les autorités militaires du Nord-Kivu et d’autres responsables pour déterminer les circonstances qui ont poussé l’armée à tuer plus de 43 personnes civiles et déterminer les responsabilités pour des sévères sanctions », rapporte le compte-rendu de cette réunion.
Cette délégation sera composée des ministres de l’Intérieur, Peter Kazadi, de la Défense Jean-Pierre Bemba, des Droits humains, Albert Fabrice Puela, et du vice-ministre de la Justice.
Il faut rappeler que selon le bilan du gouvernement, au moins 43 personnes ont été tuées, mercredi, à Goma, lors de la marche contre la MONUSCO.
James Mushiya