Le Prix Nobel de la Paix 2018, le Docteur Dénis Mukwege, s’est vu décerner, le lundi 25 septembre dernier, le diplôme honorifique « Doctor of humaine letters » par l’université américaine de Morehouse basée à Atlanta.
Cette institution chargée d’histoire, qui symbolise la lutte des africains-américains pour le respect des droits civiques aux États-Unis d’Amérique, a compté Denis Mukwege parmi ses invités à l’occasion du Crown Forum, sessions qu’organise Morehouse university pour des échanges autour de la justice sociale.
Dans son discours intitulé « The Challenge of the Congo », prononcé devant l’assemblée, « l’homme qui repare les femmes » a une fois de plus fustigé la guerre qui secoue la partie Est de la République démocratique du Congo, faisant de la violence sexuelle sur les femmes une arme de guerre.
Il a également souligné l’apport depuis nombreuses années de l’hôpital de Panzi envers les femmes victimes des violences sexuelles.
« (…) Des millions des femmes voilées et des mimions des personnes déplacées, il s’agit du conflit le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale. Aucune famille n’a été épargnée par la barbarie humaine ayant plongée la population dans un profond traumatisme. En tant que Médecin exerçant ma profession dans ce contexte de guerre j’ai rapidement était témoin des horreurs infligé aux femmes de ma communauté. La violence sexuelle est devenue une arme utilisée avec une redoutable efficacité pour terroriser les populations autochtones et contrôler les zones riches en minerais », a dit le Dr Dénis Mukwege qui dirige l’hôpital de Panzi.
Il n’est pas aussi allé par le dos de la cuillère pour montrer sa désapprobation sur le pillage illicite des minerais de la RDC par des pays voisins dont le Rwanda avec la complicité de certains congolais.
Mechack Wabeno
