S’adressant, mercredi dernier, à l’assemblée générale des Nations-Unies, le président Félix Tshisekedi a insisté sur le retrait accéléré de la MONUSCO du sol congolais après avoir démontré son incapacité à faire face aux rébellions et conflits armés qui sévissent en RD-Congo.
Pour lui, il est illusoire et contre-productif de continuer à maintenir la mission onusienne au Congo-Kinshasa.
« Il est donc illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser en celle-ci. Par ailleurs, l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer les nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations-Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles », a déclaré le chef de l’État.
Selon Félix Tshisekedi, ce retrait de la MONUSCO est une étape nécessaire pour consolider le progrès déjà réalisé par la RDC.
« Après plus de deux décennies de présence, il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité. Nous sommes reconnaissants avec la communauté internationale et les Nations-Unies pour leur soutien et leur partenariat, mais nous sommes également conscients que le retrait progressif de la MONUSCO est une étape nécessaire pour consolider le progrès que nous avons déjà réalisé », a ajouté le président de la République.
Ainsi, il a affirmé avoir instruit le gouvernement d’entamer les discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO en ramenant le début du retrait progressif de décembre 2024 en décembre 2023.
Yann Ekutshu