Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a convoqué, ce vendredi 1er septembre, l’électorat pour la présidentielle de décembre prochain.
Dans son discours, Denis Kadima a souligné que cette cérémonie est un tournant décisif pour la tenue des élections prochaines.
« En effet, depuis le début de ce cycle électoral, la CENI s’emploie à satisfaire toutes les conditions pour organiser des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées. Ses agents et cadres ne ménagent aucun effort pour mettre en œuvre les opérations inscrites dans le calendrier électoral publié il y a près d’un an, et ainsi répondre aux aspirations du peuple congolais.
Le grand défi pour la CENI et pour toutes les parties prenantes au processus électoral demeure la tenue des élections dans le délai constitutionnel, sur base d’un fichier électoral fiable et des candidatures aux différents scrutins certifiées et sans exclusive », a-t-il déclaré.
Soulevant les innovations apportées par la CENI, Dénis Kadima a appelé les parties prenantes à soutenir le processus en cours au pays.
« J’aimerais donc saisir cette occasion pour lancer un appel à toutes les parties prenantes à soutenir ce processus qui s’engage sur la dernière ligne droite. Et, je tiens à rassurer l’opinion publique que les élections générales se tiendront le mercredi 20 décembre 2023. Le fichier électoral est complété, les candidatures pour les législatives et les communales ont été déposées. Il ne reste plus qu’à recevoir les candidatures pour la Présidentielle, et tel est notre message aujourd’hui. À ceux qui pensent ou même espèrent que la CENI va conduire le processus électoral, et plus précisément la gestion et la publication des résultats électoraux, dans l’opacité et de manière partisane se détrompent », a renchéri le président de la CENI.
Et de poursuivre : « Ainsi à ces prophètes de malheur qui espèrent et affirment à haute voix que la CENI sera la cause d’un violent conflit post-électoral qui justifierait une grave instabilité politique et qui conduirait à un changement de régime antidémocratique, nous leur répondons simplement en deux mots : sans effets ».
L’élection présidentielle est prévue le 20 décembre prochain en RD-Congo. Elle sera organisée au même moment que l’élection des députés nationaux et provinciaux.
James Mushiya