L’actionnaire chinois de la société Congo Engineering Contracting SAS est sorti de la prison centrale de Makala dix jours après son interpellation à la suite des investigations de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) qui a notamment décelé des violations de la loi sur la sous-traitance en République Démocratique du Congo.
Sa relaxation a été consécutive au paiement de fortes amendes transactionnelles pour infraction à la Loi sur la sous-traitance, apprend-on de l’ARSP dont le directeur général Miguel Kashal Katemb a échangé avec le prénommé Monsieur FU à sa sortie de prison.
La haute direction de l’ARSP a prodigué des sages conseils à cet actionnaire chinois de CEC SAS, au cours d’une séance quadripartite qui a réuni les associés de cette entreprise du portefeuille de l’État, la FEC ainsi que les sociétés principales Tenke Fungurume Mining et KISANFU.
Lors de cette réunion, un acte transactionnel portant protocole d’accord a été signé entre les actionnaires congolais et le sujet chinois qui a accepté de remonter à 51% les parts de ses associés congolais, en tant qu’autochtones comme le veut la réglementation en vigueur dans le domaine de la sous-traitance, et 49 % des parts pour les expatriés.
« Ce problème a été porté à l’attention de l’ARSP qui dans ses attributions a le droit de remettre les pendules à l’heure et c’est ce qui s’est passé et nous sommes venus assister comme témoins pour le rééquilibrage », a indiqué le Vice-président de la FEC en charge de la Commission de la sous-traitance, Leny Ilondo.
Pour le DG Miguel Kashal Katemb, ce résultat fruit du combat que mène l’ARSP s’inscrit dans le cadre de la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi pour l’émergence de la vraie classe moyenne en RDC.
« Ces congolais qui, jadis étaient des associés figurants, viennent d’avoir 51% des parts dans une société qui a un chiffre d’affaires de 60 millions de dollars. C’est le combat du président de la République et la matérialisation de sa vision qui est : le peuple d’abord », a-t-il déclaré.
C’est l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé qui, au mois d’août dernier, avait mis la main sur ce responsable chinois de la société CCESAS, entreprise liée par un contrat de partenariat avec Tenke Fungurume Mining (TFM) et KISANFU.
Monsieur FU a été accusé d’avoir recouru au système de prête-nom, en utilisant son chauffeur comme 4e actionnaire figurant pour couvrir leurs opérations dans le cadre du contrat avec les deux sociétés TFM et KISANFU, des filiales du Groupe CMOC.
CL