La Direction générale des douanes et accises (DGDA) a inauguré, ce mardi 03 octobre, un ensemble d’infrastructures de 2400 m² équipées de tous les matériels opérationnels nécessaires au poste frontalier de Kasumbalesa dans le Haut-Katanga.
Hormis un système informatique de haute technologie et une voie d’évacuation exclusivement douanière, ce nouveau bâtiment dispose également d’un parking de 250.000 m².
Construit selon les standards internationaux requis, cet ensemble d’infrastructures devrait permettre à la DGDA d’améliorer la qualité des services offerts en vue de consolider l’augmentation des recettes du Trésor public.
Il convient de noter que ces nouvelles infrastructures ont été construites avec des fonds propres générés à Kasumbalesa grâce à l’implémentation d’un dispositif anti-coulage des recettes douanières 100% congolais opérationnel depuis près de deux ans.
À en croire les sources proches de la DGDA, grâce à cette solution innovante, la traçabilité des recettes a été restaurée. Ces efforts ont abouti, en effet, à des résultats encourageants notamment les revenus de ce poste frontalier ont dépassé les 1000%, la gestion du trafic import-export s’est nettement améliorée et il s’en est suivi le réaménagement des parkings.
Selon des observateurs, la DGDA a réalisé, sans recourir au mode Build-Operate-Transfer (BOT), l’une des réalisations les plus importantes en termes d’infrastructures douanières de la dernière décennie dans la région.
Grâce à ses fonds propres avec l’accompagnement des banques locales, la DGDA concrétise ainsi la volonté exprimée par le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, de voir Kasumbalesa jouer pleinement son rôle de l’un de plus grands des postes douaniers aux frontières d’Afrique australe.
Signalons, par ailleurs, que la mise en œuvre de ce projet a été suivie de près par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient, à la fois, à l’amélioration de la gestion de ce grand poste frontalier de la République démocratique du Congo et à sa numérisation avec l’accompagnement des compétences locales, pilier incontournable de l’économie nationale.
Rachel Kitsita
