Depuis le vendredi 20 octobre 2023, il s’observe une hausse des prix du transport en commun dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Pour les conducteurs des taxis-motos et bus, cette situation est due, d’une part, à la cessation des activités au niveau de plusieurs stations d’essence et la hausse du prix du carburant chez les vendeurs détaillants.
« Depuis ce matin, chacun vend à son prix, certains vendent 1 litre à 4000FC, d’autres à 4500FC et d’autres encore à 5000FC », a confié un conducteur de moto à Actu30.cd.
Interrogé à ce sujet, Providence Muhiga, président de l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APENOKI), a signifié que cela fait déjà plus de 3 mois qu’il y a augmentation du prix de carburant sur le marché international de plus de 30%, et le ministère de l’Économie nationale est déjà saisi quant à ce.
« Aujourd’hui, ce que vous constatez comme carence dans la ville, c’est par ce que les gens ne sont plus capables de renouveller le stock. Ils sont en train de vendre à perte, ils ne peuvent pas continuer à vendre comme ça. Si vous circulez dans la ville, vous allez constater que la plupart de stations sont occupées par de nouveaux propriétaires parce que les anciens sont tombés en faillite« , a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a plaidé ainsi pour la modification de la structure des prix tenant compte du taux de change actuel. Il a demandé aussi aux autorités de réduire les taxes imposées aux opérateurs économiques du secteur pétrolier pour stabiliser le prix.
Esaïe Tsongo/Goma