Dans un message adressé au chef de l’État, Félix Tshisekedi, le collectif des organisations des femmes du Kasaï Central dénonce la spoliation de la parcelle abritant le bâtiment administratif de la Division provinciale du genre par un particulier avec le soutien des autorités congolaises.
D’après ce message consulté par Actu30.cd, vendredi 20 octobre, ledit immeuble était l’objet d’un procès tenu devant la Cour d’appel de Kananga dont l’arrêt sous RCA 2006 avait été rendu en faveur de la République démocratique du Congo, mais curieusement il est octroyé à ce particulier grâce à certaines autorités.
« Mais curieusement, la Division provinciale
du genre famille et enfant, symbole de la parité et de l’émancipation de la femme congolaise a été, à la surprise générale, délogée avec le concours de la haute autorité provinciale sous sa lettre n° 01/14/CAB/GP/KC/JKS/1498 du 20 septembre 2023 au profit d’un particulier qui, pourtant avait perdu le procès contre l’État congolais.», lit-on dans ce document.
Considérant que cet acte est de nature à saboter et à saper les efforts que Félix Tshisekedi consent nuit et jour avec l’accompagnement des partenaires des Nations-Unies en faveur de l’émergence de la femme congolaise en général et la femme Kasaïenne en particulier, ces organisations féminines saisissent le chef de l’Etat pour une solution.
Elles sollicitent ainsi son implication personnelle afin que cet immeuble détruit mechamment après sa prise de possession irrégulière et illégale soit restitué à l’État à travers la Division du genre, famille et enfants.
Par ailleurs, le collectif des femmes du Kasaï central accorde un délai d’une semaine au gouverneur de province pour remettre la Division délogée dans ses droits, car les femmes sont jetés dans la rue et exposées aux intempéries.
Mwambilayi/Kananga